Partagez votre site

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UNE VERITABLE "BOUSSOLE VIVANTE"

 

 

 

Il est aujourd'hui admis que l'une des facultés qui permet au pigeon voyageur de retrouver son gîte à des distances considérables, réside dans le fait que l'animal peut être considéré comme une sorte de "boussole vivante".
"Boussole solaire" lui permettant de se repérer par beau temps, "boussole magnétique" ou plus exactement inducteur tellurique dans les autres cas, lui permettant de mesurer la variation des champs magnétiques et telluriques.

 

Le pigeon qui parcourt des centaines de kilomètres sans se tromper de direction, navigateur de génie, serait donc doté par la nature d'un dispositif basé sur le même principe que la boussole de Lindberg et grâce auquel il enregistre la direction dans laquelle on le transporte et qu'il n'a qu'à suivre en sens inverse lors de son vol de retour. Cependant, il est intéressant de constater qu'un pigeon revient à son colombier en droite ligne quel que soit le trajet qui lui a été imposé pendant son transport.

 

En 1980, le professeur John Gould de Princeton et deux autres chercheurs américains, découvraient, par des travaux parallèles, que les corps des pigeons contenaient, en particules microscopique, de la magnétite, c'est-à-dire de l'oxyde de fer magnétisé. Cependant les travaux de recherche ultérieurs n'ont pas permis de confirmer les résultats de ces chercheurs.

 

Le pigeon retrouve son colombier quel que soit la direction de retour qu'on lui impose. Il peut voler Sud-Nord puis du jour au lendemain "emprunter" un itinéraire Nord-Sud sans que son vol de retour en soit pour autant perturbé.

 

Les colombophiles, par leurs expériences, savent que les perturbations orageuses bloquent le sens de l'orientation de leurs oiseaux. Lorsque le temps est à l'orage, avec plafond bas, et couche nuageuse épaisse, les groupes de pigeons volent dans toutes les directions, cherchant vainement celle de leurs colombiers. Il suffit d'un rayon de soleil pour que tout rentre dans l'ordre. Est-ce une perturbation électrique qui les désoriente ? Est-ce une perturbation magnétique ?

 

On sait depuis quelques années que le pigeon s'aide également de son odorat pour naviguer, et que la présence de certaines substances chimiques dans l'atmosphère lui servirait aussi dans le "calcul de son vol". Quant à sa vue très perçante, adjuvant à sa faculté d'observation et à sa mémoire, elle lui permet en "vol d'approche" de situer immédiatement son pigeonnier dans le proche paysage.

 

En fait, on n'a pas réellement élucidé le mystère de l'orientation des pigeons. Il s'agit fort probablement d'une mise en oeuvre fort complexe de l'utilisation du magnétisme terrestre joint à un "compas solaire", lui-même en relation avec une "horloge interne".
Pour le moment le secret reste total même si les nombreuses expériences des chercheurs permettent d'imaginer des pistes qui demeurent, à ce jour, parcellaires.